Sir laquai, la dégénéréscence mentale au quotidien

"Tiens, il est 19h36, l'heure de me présenter à des gens qui me connaissent déjà mais c'est pas grave, ça va mettre de l'ambiance quand je vais leur révéler que ma mère c'est celle à Baba."

Bon bha bonjour les branques, moi c'est Sir laquai. Ouvrez bien vos cages à miel parceque je redirai pas deux fois les putide révélations qui vont vous être bhaaaa révélées quoi.

Après un accouchement sans encombres pour ma trainée de mère, normal elle avait de l'entrainement pour sortir et surtout rentrer des trucs, j'ai découvert le monde. Ou plutôt Le Monde, çui avec des majuscules pour faire genre j'ai vécu. Car oui, en vérité je vous le dit, le monde est cruel. Surtout lorsqu'on se fait mordre à la tête un jour après sa naissance par un grand frère visiblement jaloux d'avoir trouvé plus sexy que lui aux yeux de Marc Dutroux.

Handicapées par la haine que me vouait mon frère, mes deux premières années d'existence furent terribles car bercées entre le service urologie de l'hopial E. Herriot visiblement contrarié de retrouver des légos dan mon urêtre et les brimades de ma nourice qui trouvait que mon frère valait mieux que moi "car il est blond aux yeux bleus, lui." L'histoire nous prouvera le contraire...

Cette tyrannie ne dura pas. En effet, c'est lors de mon deuxième anniversaire que je découvrit l'usage du mawashi dans les testicules, et ce avant même de savoir marcher ou parler. J'obtins alors le titre de "Sir" et assis mon emprise sur la sympathique maison que nous occupions dans une bourgade d'Isère.

Bourgade que nous n'occupâmes pas des masses car je fus contraint de déménager à Reims vers mes 6 ans. Reims c'est cool de loin , mais de près on découvre que tous les trottoires sont pavés de derm de iench et ça fout les glandes. Grave.

"Bon ça glande, éllipse temporelle.."

C'est vers mes sept-huit ans que ma geignarde de mère et mon alcoolo de papa (Coucou au fait papa, j'espère qu'ils font des repas chauds à Fleury-Merrogis) décidèrent de se séparer. J'obtins alors un Bô papa et une belle maman, ainsi qu'une nouvelle maison avec Môman et Bô papa en Picardie.

La Picardie fût pour moi une expérience très enrichissante. J'appris pendant cinq années à creuser des trous pour les reboucher, survivre à 5 degrés dans une maison en briques, manger du saindoux au goûter et esquiver des piolets. C'est au terme de cet épisode de ma vie, vers mes 13 ans, que je prononçais mon premier mot :"anus." Un génie était né.

"Bon il est l'heure d'aller grailler alors j'éditerai plus tard pour écrire le reste de mon existence..."

Le petit MieL lut avec les larmes aux yeux le paraphe qui concluait le message poignant de son ami Romain. Que de souvenirs, que d'émotion à la lecture de ce récit si spontané, qui n'avait de cesse d'en appeler à sa inexistante conscience et à la vacuité qui lui tenait lieu de morale.

Ainsi, le petit Romain avait vécu ainsi les premières années de sa vie, oscillant entre Verte Picardie Mon Amour et Bô Papa Roi des Forêts, entre Frèrounet Adoré et Briques de 68. Que pourrait-il donc rester à dire après cet édifiant constat de l'enfance du pauvre Laquais? Et bien...